Des nouvelles étonnantes de notre ferme : il a plu cet été ! C’est la première fois que nous avons eu une pluie estivale significative depuis que nous avons acheté La Grande Raisandière en 2017. Ce n’est probablement pas un signe des choses à venir (plus de sécheresse, de pluies torrentielles et de tempêtes destructrices), mais c’était une pause bienvenue dans l’arrosage d’urgence de nos 600 jeunes arbres fruitiers et fruits à coque !

Certains de nos jeunes arbres fruitiers ont explosé cette année. Nous avons eu pour la première fois des prunes, des mûres de nos mûriers (arbres produisant des mûres plus longues et sucrées que les ronces). Ajoutez à cela les pommes, les poires, les cerises, les pêches, les framboises, les groseilles à maquereau, les fraises, les raisins, la rhubarbe, les tayberries (croisement de framboises et de mûres), les cassis, les groseilles à grappes, les kiwais (petits kiwis), les jostaberres (croisement de groseilles à maquereau et de cassis) et nous commençons à avoir une bonne réserve de fruits !

Nous avons encore quelques places pour les cours restants de cet automne, au cas où cela intéresserait quelqu’un :

  • 20-22 octobre : Introduction à la permaculture et à la cuisine végane
  • 10-12 novembre : Introduction à la permaculture et à la méditation

Après cela, nous ferons une pause jusqu’en 2024, date à laquelle notre premier cours sera Permaculture, Plantes Sauvages Comestibles et Fermentation en mars. Ceux d’entre vous qui ont suivi l’un de nos cours de permaculture savent qu’il y a toujours un peu de cueillette et de fermentation (pain au levain, kéfir, kombucha, etc.), mais les deux sujets sont si vastes que nous aimerons en enseigner toujours plus !

N’hésitez pas à faire passer le mot. Nous proposons également des cours d’une journée ou un weekend pour les groupes, alors n’hésitez pas à nous contacter si votre entreprise ou votre organisation est intéressée.

En avril, nous avons fait installer une pompe à chaleur air-air qui a considérablement amélioré le niveau de confort dans la maison tout en consommant une fraction de l’énergie des radiateurs électriques. Nous produisons même suffisamment d’électricité à partir des panneaux solaires lors d’une journée d’hiver moche pour alimenter la pompe à chaleur.

Nous avons toujours le poêle à bois comme solution de secours (en cas d’effondrement de la société !) mais nous allons l’utiliser avec parcimonie car : a) il réduit la qualité de l’air dans la maison ; b) le bois n’est vraiment pas une ressource renouvelable ; et c) la combustion du bois produit du CO2. Nous fonctionnons donc avec les panneaux solaires, la pompe à chaleur, les récupérateurs de chaleur dans les pièces humides et un appoint occasionnel du réseau grâce à notre contrat avec la coopérative d’énergie renouvelable, Enercoop.

We still have the wood burner as a back-up (in case of societal collapse!) but we’re going to use it sparingly because: a) it reduces the quality of the air in the house; b) wood really isn’t a renewable resource; and c) burning wood produces CO2. So now we’re running on the solar panels, the heat pump, heat recovery units in the wet rooms and an occasional top-up from the grid via our contract with the French renewable energy co-operative, Enercoop.

Nous prévoyons de faire deux autres choses pour rendre la maison plus efficace sur le plan énergétique : 1) remplacer l’isolation au fur et à mesure que nous améliorons les pièces ; 2) acheter une batterie pour pouvoir utiliser notre surplus solaire quand il n’y a pas de soleil. MAIS nous n’achetons pas de batterie pour le moment parce qu’elles sont trop chères, trop toxiques et qu’il est peu probable qu’elles dépassent leur durée de garantie. De nombreuses recherches sont actuellement menées dans le domaine du stockage de l’énergie, ce qui nous permet d’espérer des batteries moins chères, moins toxiques et plus fiables d’ici cinq ans.

Certains de nos voisins ont commencé à nous apporter leurs déchets verts. C’est une bonne chose pour nous, car nous avons besoin de plus de matière organique pour améliorer la fertilité de notre champ. C’est également une bonne chose pour nos voisins, car nous sommes beaucoup plus proches que le centre de déchets et de recyclage situé à 10 km. Bien sûr, la prochaine étape consistera à les persuader d’utiliser leurs déchets verts dans leurs propres jardins, mais en attendant, nous les acceptons volontiers !

Nombre de nos WWOOFeurs/euses et stagiaires reviennent régulièrement. Par exemple, Anastasia, notre deuxième WWOOFeuse en juin 2020, a demandé si elle pouvait revenir pour cueillir des mûres et faire de la confiture. Ce fut un tel succès qu’elle a fait de la confiture de mûres avec nous trois années de suite. Cette année, elle est venue en mai pour faire du sirop de sureau (bien qu’elle ait fini par faire du sirop d’aubépine parce qu’il n’y avait pas de fleurs de sureau !) et en septembre (avec sa mère à ses côtés !) pour faire de la purée de châtaignes.

Et pour finir, si vous souhaitez voir une vidéo étonnante de La Grande Raisandière vue du ciel, cliquez sur l’image au-dessus pour voir une séquence filmée par le drone de Simon Teggelaar, un de nos stagiaires.

Bien à vous,

Alexis, Blanche, Louis & Thelma