Une bonne nouvelle : notre stage de permaculture et méditation en septembre était complet (et les participants étaient charmants !), et nos cours d’octobre et novembre sont également complets.
On nous demande déjà les dates pour les stages du printemps 2020. Les voici :
- 14-16 février : Permaculture et Méditation
- 13-15 mars : Permaculture et Cuisine Végane
- 10-12 avril : Permaculture et Méditation
- 15-17 mai : Permaculture et Cuisine Végane
- 19-21 juin : Permaculture et Méditation
Expériences en cultivation
Vous ne pouvez pas construire Rome en un jour, mais vous pouvez construire un hügelkultur (culture sur butte) ou deux (en haut à gauche). Les haricots borlotti grimpent – qui l’aurait cru (en haut à droite) ?! Les tomates poussent très bien autour de la maison où nous les voyons tous les jours, mais si on les plante plus loin les poules d’eau les mangent. Encore une fois, qui eût cru que les poules d’eau adoreraient les tomates ?!
Nous avons finalement atteint la sainte trinité (en termes de permaculture !) : maïs, haricots et courges. Le maïs monte. Les haricots montants grimpent autour du maïs et ajoute de l’azote au sol. La courge recouvre le sol et le garde frais et exempt de plantes concurrentes. Cette technique des « Trois Sœurs » remonte aux Amérindiens.
Le maïs est une source de glucides de base, de protéines et de vitamines pour l’homme. Ce qui lui manque – deux acides aminés essentiels, la lysine et le tryptophane, plus la riboflavine (B2) et la niacine (B3) – peut être trouvé dans les haricots. Les haricots sont également riches en protéines, en glucides complexes, en folate et en fer. Puis les courges sont riches en glucides et remplies de vitamine A. Et leurs graines fournissent des graisses végétales utiles dont le maïs et les haricots manquent.
Nous avons été très occupés à faire des bocaux pour l’hiver : soupe à la citrouille, pêches au sirop, tomates, purée de pommes, haricots, la totale…
Nous avons accueilli nos premiers WWOOFers cet été. Un nombre surprenant de mères nous ont envoyé leurs maris et leurs adolescentes !
Une de nos nouvelles toilettes sèches, ou chalets suisses comme nous les appelons, est enfin ouverte . Et c’est aussi très agréable !
La morte de l’engrais vert et la secheresse
Certains d’entre vous se souviennent peut-être que nous avons gaspillé 1 000 € en engrais vert pour améliorer la fertilité de notre champ de sept hectares. « Gaspillé » parce qu’il a été planté peu de temps avant qu’il ne cesse de pleuvoir. Entre mai et fin septembre, il n’a plu sérieusement qu’une seule fois. L’engrais vert qui a poussé a donc été rapidement tué par la sécheresse. Jusqu’à présent, nous avons connu l’hiver le plus humide depuis 50 ans (2017-18), un été très sec (2018), un hiver sec (2018-19) et une sécheresse (été 2019). Il peut être difficile de voir que le climat change si vous vivez en ville, mais ce n’est pas le cas si vous vivez à la campagne !
Nos prochaines étapes sur le terrain sont les suivantes :
1) Laissez-faire
Nous avons décidé de laisser faire plutôt que de faire revenir l’agriculteur avec sa charrue ou son matériel de récolte moderne et brutal. Nous allons nous laisser le temps, au cours des dix prochaines années, d’observer ce qui pousse de façon naturelle sur le terrain. Cela nous permettra, si l’une des cultures qui y pousse nous plaît, de la laisser s’épanouir sur le terrain, voire d’encourager sa pousse. C’est beaucoup plus dans l’esprit de la permaculture. (Bonne idée, Blanche !)
2) Semer de l’engrais vert (encore !)
Cet automne, nous sèmerons moins d’engrais verts et nous nous concentrerons sur la partie du champ la plus proche de la maison. Encore une fois, c’est plus permaculturel que de semer les 15 acres en une seule fois comme nous l’avons fait au printemps. Nous allons probablement planter du seigle qui avec ses racines profondes arrive à briser l’argile qui se trouve à 30cm de profondeur. Et du trèfle pour améliorer la fertilité du champ. Nous ajouterons aussi de la chaux agricole (calcaire broyé ou carbonate de calcium) autour des arbres au fur et à mesure que nous les planterons pour réduire l’acidité qui s’est accumulée au fil des décennies en extrayant le foin des champs sans en reconstituer la fertilité.
3) Améliorer notre stratégie de collecte de l’eau
Nous allons creuser au moins une nouvelle mare pour stocker l’eau cet automne. Et achetez une pompe à eau solaire portable pour que nous puissions acheminer l’eau des étangs vers les arbres et les plantes qui en ont besoin si une sécheresse frappe l’été prochain. Et nous réhabiliterons le puits, que l’ancien propriétaire, Steve, a bétonné pour éviter que sa fille ne tombe dedans ! Apparemment, il y a une rivière souterraine à 24 m de profondeur. Si la qualité de l’eau est bonne, c’est-à-dire exempte de pesticides provenant de l’agriculture industrielle, nous pouvons utiliser la pompe solaire pour remplir les bassins en cas de sécheresse.
Il faisait 40C ce jour-là !Il est à noter que, parce que nous avons nettoyé et approfondi l’étang à notre arrivée à la ferme, nous avions encore assez d’eau pour nous baigner cet été malgré la sécheresse. Apparemment, très peu de nos voisins avaient de l’eau dans leurs étangs cet été.
Thelma & Louis
Malheureusement, Thelma (en haut à gauche) est devenue une tueuse impitoyable de petits mammifères, y compris, plus récemment, d’un lapin, qu’elle a gentiment laissé pour que nous, végétaliens, puissions le manger ! Nous l’avons presque persuadée de ne pas amener sa proie dans notre chambre à 6h du matin pour le dernier jeu / torture / mise à mort. Louis, qui est beaucoup moins aventureux et préfère un style de vie plus sédentaire (cf. son amour des pantoufles rouges en haut à droite), chassait les papillons ou lançait les carcasses de Thelma comme si elles étaient des bouchons de champagne jusqu’à tout récemment. Mais il a maintenant attrapé et tué sa première souris. Trop mimi mais aïe !!!